24 juin 2023 – Gouffre de Réveillon (Salle du livre) – 46

Après les orages, la pluie et la fraîcheur printanière du Sud, les plus téméraires des cradiens ont entrepris de faire une petite visite à la salle du livre, dans le gouffre de Réveillon.
Toute la petite équipe arrive au camping au Nord de Gramat – c’est bien, c’est pas cher et il y a tout ce qu’il faut. Pour la première fois depuis le depuis du printemps, il va faire beau et chaud. Vu que nous sommes à la fin du mois de juin, il ne faudrait tout de même pas que les pôles se soient vraiment inversés dans notre pays.
Marie et JiPi ont sorti le chapiteau des 8 2 et la glacière spécial festival… Bon, pour la glacière, c’est pas encore ça.

Titi est en mode survie, et a monté sa tente de bivouac. C’est modeste, mais très efficace. El présidenté, fait le moyen technique adapté, ni trop grand, ni trop petit. Faut dire que nous restons 2 nuits et qu’il va faire chaud, très chaud.
Le lendemain, nous arrivons frais et dispo sur le parking assez restreint du gouffre de Réveillon. On le sait, c’est pas autorisé, mais bon, on se dit que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
Nous commençons la marche d’approche, il ne fait encore trop chaud, mais ça commence à chauffé. Titi teste un premier chemin, puis recale son goniomètre et nous amène finalement à l’entrée supérieure.
nous en entamons la progression. Un petit temps d’arrêt devant le premier passage en sifflet, le temps de se rendre à l’évidence du grossissement des roches et du rapetissement des passages. Après un court débat, ça semble être la seule explication. Ça passe sans soucis pour Marie. Titi s’engage la tête la première et hop, ça passe. Pour le reste, ça passe aussi, mais c’est peut-être plus sportif, mais bon, ça passe.
Titi équipe le puits. Il faut bien l’admettre, il va falloir envisager de brocher le puits… la quasi totalité des spits sont morts.
Nous arrivons en bas du puits, puis nous attaquons un nouveau boyau. Mais pourquoi c’est tout petit là dedans ?!?
Après quelques mètres, nous arrivons dans la salle du livre. Pas trop d’eau dans la cascade, juste ce qu’il faut pour faire de la photo. Nous avons descendons les 5 projecteurs et El Présidenté est descendu avec son REFLEX. C’est tout nickel, et on peut enfin faire des photos correctes de la salle du livre.
Un petit coupe d’œil au fameux livre… Ah, bah, c’est tout pourri. Seul le cahier du club SPELAÏON est encore à peu près exploitable. Ça pue ! On ne pourra pas laisser de notes aux spéléos qui viendront visiter cette salle.
Le retour s’annonce sympa, JiPi vient de tomber en panne d’éclairage. la lampe de secours permet une vision à 1,58 m ! De tout façon, quand on est en train de ramper ça n’a pas d’importance d’y que dalle !
Au bout de trois heures de visite, nous retrouvons la lumière du jour et la chaleur estivale du Lot – Ah, enfin.