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Aveyron (12) – Grotte des Eygues (Verrières) CRAD : Charlotte – Richard – Roro TPST : 4,5 heures | 44°12’22.1″N 3°03’03.4″E ou N44.206140, E3.050940 |
Nous sommes repartis dans les Eygues aujourd’hui, l’idée de départ était de réaliser des photos, manque de chance, Richard n’avait pas reçu son matériel. Nous maintenons quand même la sortie en modifiant l’objectif, nous irons jusqu’au bout du shunt fossile, histoire de se retrouver derrière le S4. Le shunt en question fait 900 m de long, les passages où l’on se tient debout sont rares, a contrario, les passages biscornus sont légion. On passe en haut, en bas, sur le côté, en se tordant à droite, en se tordant à gauche, à genoux, le tout avec un rythme soutenu qui nous permet d’éliminer. Le parcours vaut vraiment le détour, dommage que l’on n’ait pas pris les descendeurs et croll-poignée, sinon nous serions descendus dans la rivière qui se trouvait quelques 7-8 mètres plus bas. Nous sommes rentrés toujours aussi dynamiques et nous avons récupérer Charlotte au passage qui avait déclaré forfait… Ah, ces jeunes.
Nous avons décidé de faire quelques essais photos dans la Sorgues, la roche est très sombre, l’eau très froide et nous arrivons vite à une profondeur de 30 mètres. Richard qui servira de sujet est décidé à plonger en combinaison humide, et avec une eau à 7-8° c’est une véritable prouesse. Pour ma part, j’opte pour une combinaison étanche, froid moi jamais… Nous avons réalisé une bonne centaine de clichés, et Richard avait hâte, me semble-t-il, de retrouver la surface. Il m’avouera quand même avoir eu « un peu froid à la fin ».
Nous avons démarré le WE dès le vendredi, en nous rendant à Font des truffe. Le niveau d’eau est très bas, on se retrouve à 4 en train de préparer les blocs. Je m’aperçois au moment de gréer, que j’ai oublié de regonfler mon bi12 ? Ça ne fait rien, je ne ferais que le S1 avec un relais 7. L’objectif étant de réaliser des photos en utilisant le nouveau flash. Nous nous mettons à l’eau, nous finissons de nous équiper dans l’eau, ce qui brouille un peu la vasque. Ensuite, c’est le départ, Dédé s’engage le premier, je le suis mais je ne trouve pas le fil, je décide de remonter à la surface. Maintenant la visi est quasiment nulle, il faut donc IMPÉRATIVEMENT attraper le fil pour pouvoir passer l’étroiture d’entrée. Anne-Lise fait une tentative, mais dans la touille complète ne sent pas le passage et remonte (ce sera pour une prochaine fois). Stéphane part devant rejoindre Dédé, et je m’engage dans son sillage. On y voit goutte, avec le bi12, J’ai quelques craintes pour l’étroiture, je m’engage, ça racle, mais ça passe, Stéphane tire sur les robinets pour accélérer mon entrée dans le réseau. Nous pouvons commencer les photos, nous parcourons les 200 mètres du premier siphon, sans encombres. Arrivés à son terme, le niveau est tellement bas qu’il faudrait crapahuter avec le bi12 sur le dos et le relais au côté pour pouvoir poursuivre. Dédé qui rembobine son fil sur son dévidoir ne se sent pas d’attaque, nous pas plus, nous faisons quelques photos, puis nous prenons le chemin du retour. Pour sortir, je creuse dans les gravillons et ma sortie s’effectue sans problèmes (30 minutes de plongée / 0 minutes sous terre -11,1 mètres).
Dimanche, nous terminons le WE, au Ressel. Pour l’occasion, Richard, Bruno, Domi et Laurent nous ont rejoints. Nous partons avec un bi12 chacun et un relais 11 litres, l’objectif étant de faire le tour par le shunt et d’aller jusqu’au puits, accessoirement de faire quelques photos. Dans ce genre d’affaire il faut que tous les protagonistes soient au courant des objectifs sinon… Sinon, des photos, nous en faisons mais uniquement des palmes jaunes par ci, bleues par là. Enfin, lors des regroupements on peut fixer quelques visages et quelques formes de galeries! Ce n’est rien, le potentiel existe, et les idées ne manquent pas pour les prochaines plongées à thématique photo (58 minutes -25,8 mètres).
Petite sortie en soirée à Bouche Rolland afin de tester le nouveau flash de l’appareil numérique, rien de bien particulier, sinon que la progression est plus simple sans les blocs qu’avec 😄. Une centaine de clichés plus tard et environ 2 heures après être rentrés dans la cavité nous sortons, il ne reste plus qu’à analyser les photos et à prendre en mains le nouveau matériel. Après récupération des clichés, il s’avère que nous devrions pouvoir faire quelque chose dans le futur avec ce type de matériel. Petit bémol, Roland marquait quelque hésitation à prendre la pose dans le pas de la courbette, il paraît que sa néo se remplissait d’eau froide… Le spéléo n’est plus ce qu’il était !
