spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

18-03-2000 Lacarrière

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18-03-2000 Lacarrière

TPST: 6 h 30 /

Groro – Dauby – Ramuncho – Chbonx

Ca avait pourtant bien commencé, le vendredi soir, tous à l’heure pour le départ de Monts (37). Ramuncho, le Chbonx et Dauby, la R25 et la remorque pleine, nous partions ensemble en direction de Châteauroux pour faire plaisir à Chbonx (ça gagne du temps – quel imbécile celui là, quand il s’y met !), puis Autoroute A20 direction le Lot, objectif Lacarrière.
Dans le Lot, rendez-vous avec Roro et l’apéro du vendredi nuit (c’est normal, vu l’heure à laquelle on arrive !), qui se révèle être du pinard !

Nous tenons tous à remercier Ramuncho et son « panier d’osier » qui nous a permis de nous remplir de gosier.
Samedi matin : Réveil 8 heures – petit déjeuner – appros (*) – préparation des kits et du matos – et enfin prêts pour entrer dans la cavité sur les coups de 13 heures.
Là, le Chbonx se lance sur l’équipement, suivi de Roro, Ramuncho et puis de moi-même; chacun son kit et nous voilà partis tous dans le trou. Les puits sont équipés et descendus sans peine, mis à part les grognements de Ramuncho qui essayait de pousser les parois (quelques peu étroites par endroits) avec son ventre. Son ventre étant mou et les parois dures, il en résultait donc des bruits (grognements) que la cavité n’a pu totalement étouffer.
Dernier puits, je passe devant Ramuncho, mais après Chbonx et Roro, et là, sur le dernier amarrage, je commence à descendre et me retrouve aussitôt 5 mètres plus bas, où m’attendait un sinistre rocher qui a voulu me déchirer le fondement.
Il y serait parvenu si je n’avais pas eu le réflexe de serrer les fesses.
Résultat : sortie immédiate de la cavité. C’est pas grave, sauf que j’ai toujours mal au cul 3 semaines après.

 

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04-03-2000 rivière de St Christophe

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04-03-2000 rivière de St Christophe

TPST: Zéro canette /

Groro – Dauby – Chbonx – Pétouze – Ramuncho & Rudy

Les Deux sèvres, c’est quand même pas tout près de l’Indre & Loire, ni de l’Indre. Tout le monde c’était concerté, et la fine équipe se retrouve sur la place de l’église de St Christophe, à côté de Champdenier Saint-Denis, au Nord de Niort (~25 km).

     

Les fortes pluies de ce début d’année nous avaient déjà interpellées, tant la quantité d’eau était impressionnante. Des patelins à peine connus ont presque disparus sous les flots dévastateurs de cette nature déchaînée à ses moments perdus (j’crois que je déconne là…).
Enfin, Après un bref mais correct petit casse-croûte, nous nous dirigeons vers la nouvelle entrée de cette petite rivière, qui se situe à environ 4 ou 5 km de la résurgence.
Nous approchons en voiture de la zone de stationnement (parking chez les anglo-saxons !). Autant dire qu’à ce moment, et rien qu’à la vue de l’état des champs environnants, la rivière souterraine en question était totalement submergée par l’eau. Les champs forment un profil drainant qui accumule toutes les eaux de ruissellement vers la rivière souterraine.

Malgré une très faible altitude et un faible relief, cette rivière est sensible aux pluies. Pour le moment, nous ne sommes pas équipés de bouteille de plongée. De toute manière, les seules bouteilles que nous possédons sont encore pleines et toujours dans le coffre des bagnoles (bien au frais !).
En fait, les champs étaient sous 50 cm d’eau. Quant à l’entrée artificielle, la base du puits était sous 3 mètres d’eau. Bref, on a fait un petit tour de voiture (~330 km) pour se détendre l’esprit.

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11-03-2000 Carrière souterraine de Trogues

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11-03-2000 Carrière souterraine de Trogues

TPST: 2 h /

Angélique – Alexandre – Nicolas – Dauby – Chbonx – Naïma

Désolé, mais là, je ne pourrai pas vous raconter, je n’y étais pas. Dommage !

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26-02-2000 Igue de St Martin – Reilhac (igue de Pouzat)

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26-02-2000 Igue de St Martin – Reilhac (igue de Pouzat)

TPST: 8 h 30 /

Groro – Dauby – Pétouze – Chbonx – SCT

Une riche idée nous a conduit à faire un week end de partage entre les deux clubs du département de l’Indre & Loire : Le bien nommé Spéléo Club de Touraine et l’extraordinaire club de spéléo inter-planétaire: le CRAD.

004Nous sommes tous arrivés dans la nuit du vendredi soir, et nous nous sommes rencontrés le soir même dans le gîte du SCT. Relations réservées dans un premier temps (quand on n’est pas encore intimes… voyez un peu…), puis réchauffées autour de quelques gouttes de pinard, les langues se délient et le dialogue spéléo s’installe.
De notre côté nous avons dormi dans notre repère habituel, dans la maison qu’est dans le sous bois, près des bêtes. Samedi matin, l’équipe se lève et se prépare; ce n’est pas la furie des grandes courses, et l’odeur de la bête qui se repose se fait sentir, il est alors temps de se ventiler (tant les entrailles que l’extérieur). Nous arrivons à pied d’oeuvre, bien sûr, j’ai oublié quelque chose, mais quoi ? Réfléchissement intense, à la limite du claquage de neurone; TILT et RE-TILT !!! Comment descendre dans un gouffre sans baudrier ? J’ai donc rassemblé des morceaux d’étoffes récupérées ça et là, et j’ai tricoté un baudrier avec des longes et des pédales. Pendant toute la sortie, j’ai pu constater combien c’est SEXE de se fabriquer son matos soi-même. En cas de chute, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, et pis c’est tout !

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La sortie était extraordinairement et exagérément longue, au point d’en avoir raz le casque. Pour un trou de 127 m, mettre 7 h 30, c’est un peu long, non ? P’être que les gars étaient vraiment pas pressés, ou pas du tout au point ? Va comprendre Charles ?

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05-02-2000 Initiation Gratte Chèvre / Saulnière

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05-02-2000 Initiation Gratte Chèvre / Saulnière

TPST: 7 h 30 /

Dauby – Groro – Chbonx – Pétouze

Désolé, mais là, il ne s’est rien passé de particulier, si ce n’est que l’on a pu enfin, récupérer notre bidon de carbure (commandé l’année dernière) !
Au point de vue de la spéléo, me direz-vous, on a amené des scouts en short sous la terre… Pour ma part, je n’avais encore jamais vu des jeunes aussi mous et aussi handicapés sous terre.
Je ne sais pas si c’est l’allure de l’adjudant colonel Dauby, ou bien encore le Chbonx, Groro ou Pétouze, mais il a fallu pratiquement leur prendre la main pour qu’ils affrontent des petites difficultés.

Nous sommes descendus dans Gratte Chèvre, mais nous nous sommes arrêtés bien avant la fin du réseau.
Pour Saulnière, le départ du réseau leur a fait peur, même en voyant nos gabarits passer par ce petit trou. Dans ces conditions, comment faire pour les rassurer ? Peut-être les pousser un petit peu au c…
C’est tout ce qu’on a pu faire avec eux, puisque le dimanche matin, les guerriers étaient tout fatigués de l’aventure de la veille (!?!). C’est comme ça, et pis c’est tout !

 

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01-11-1999 l’Event des jonquilles

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01-11-1999 l’Event des jonquilles

TPST: 6 heures /

Roro – J’en Pète

Après un départ sur les chapeaux de roues, en partance de Castel trou city, nous arrivons 2 h 00 plus tard à côté de Brives. Bon, vu qu’il était midi, nous avons jugé bon de nous ravitaillé au resto du coin, dans cette petite cité du sud.
Forcément, y avait plein de monde au self, comme si ils avaient présenti notre arrivée. Par timidité sans doute, nos adoratrices ne nous ont pas sautées à la gorge pour nous arracher des autographes, mais juste notre carte bleue pour payer.
Les photosEnsuite, on a repris notre interceptor inter-galactique spatio-temporel à propulsion au fioul pour gagner les contrées austères de cette Corrèze encore méconnue. Après le tunnel autoroutier A20, vers Nouailles, on monte sur le coteau, on gare l’engin sous les branches protectrices des séquoias séculaires qui peuple cette forêt vierge. Avant tout, il est prudent d’arborer fièrement nos tenues de gladiateurs du 21ème siècle sous le regard encore incompris des bêtes de la forêt. Après quelques minutes de marches, on trouve l’orifice, caché derrière une plaque d’égout (même pas fumant, mais plutôt fumeux). L’équipement du départ du puits est quelque peu chiant; aucun point d’ancrage à proximité, tout juste un arbre ou deux (même pas des séquoias). Le puits est artificiel sur 4,50 m, on rentre dans un tonneau métallique sans fond. Puis, on touche enfin la roche, c’est étroit, et il fait tout noir là dedans. On franchi rapidement le dernier fractio d’une vingtaine de mètres, pour toucher enfin le fond. Il fait bon en bas, et c’est tout sec.
Au premier coup d’œil, c’est déjà super, c’est grand et c’est joli.
On marche vers l’actif, escaladant des gours vides, et s’arrêtant pour figer l’instant sur de la pellicule photo. Décidément, ce tuyau via le Net était loin d’être foireux, y a pas la technologie a des bons côtés; nous n’aurions pas eu ce tuyau aussi facilement par courrier manuscrit. Merci encore à http://perso.wanadoo.fr/thierry.maillard/.

 

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16-10-1999 Fosse Mobile – commission régionale photo

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16-10-1999 Fosse Mobile – commission régionale photo

TPST: 5,5 heures /

CSR N (Centre) commission photo / J’en Pète – CRAD (37) / Chbonx – GSO (45) / Jean-François Toilliez

Le jour se lève dans la fraîcheur du petit matin, le Chbonx et J’en Pète sont au chaud, dans ce gîte d’Agris. Il est bientôt 9 h 00, quand Jean-François ouvre la porte. Bien sûr, et comme d’habitude, il n’y a rien à bouffer. On a bien du pinard, mais le matin, au réveil, je n’ai pas la pêche au point d’attaquer la journée avec un grand bol de jaja; on ne se refait pas!
Règle numéro 1 du réveil : ne jamais s’agacer, et ne suivre que son instinct de survie. Au réveil, l’homme est un animal , il s’ébroue, se meut dans l’espace à la vitesse de l’escargot, avec la prudence et l’assurance du ver de terre (t’as déjà vu un ver de terre se cogner la tête contre une pierre! ).
Coursette à la superette du coin, et fabrication d’un petit dèj’ qui devra tenir une journée entière.
L’heure avance (nous, non!), et il faut bien se rendre l’évidence, il faut aller faire les courses, dans le magasin, où c’est pas cher, à la Rochefoucault.
Arrivés là bas, la question que tout le monde se pose :
– la soirée, au gîte, après la Fosse Mobile, sera-t-elle gastronomique, ou astronomique, le regard tourné vers d’autres cieux ? Difficile question, à laquelle doivent répondre les trois spéléos de la région Centre venu ici pour faire de la photo.
Bref, après les courses, j’opère un rapide tour de table sur les connaissances de chacun, dans le domaine de la photographie. Présentation du matériel, des choix de matériels et des supports pour la photo spéléo. On emballe le matos, la sortie dans Fosse Mobile s’annonce bien partie.
On passe chez le garde forestier, plus de clés – chié, ça ne s’annonce pas si bien que ça! Brève séance de réfléchissement intense. On part direct à la

Fosse Mobile. Bon, la grille est fermée – chié, réfléchissement – téléphone! Y a pas notre seul sauveur, c’est Groro qui bulle chez lui. Renseignements pris, coups de téléphone chez Pierre, Paul, Jacques, et miracle : on devrait, avec une certaine chance, trouver la clé du portail à la supérette à côté du gîte. C’est chié ça!
L’équipement du puits d’entrée se passe sans encombre, on passe les côtés chiants et chiasseux, et on aborde la première salle du grand chaos. C’est là que le REFLEX n’a pas voulu fonctionner correctement, voir même plus du tout. Que faire dans ces conditions : sortir l’autre appareil qui, lui, est COMPACT et comporte un objectif de mer… . Ceci dit, la photo est bien plus simple à faire, puisqu’il n’y a aucun réglage possible; simple quoi ! On a fait quelques clichés dans la salle Sud, mettant en évidence les difficultés de placements des flashes.
Conclusion: La Fosse Mobile est l’un des endroits les plus merdiques pour faire de la photo. Les concrétions qu’on y trouve sont certes très belles, mais le chemin pour y arriver est semé d’embûches. C’est une cavité qui a le mérite de ne pas se donner, elle se mérite.

 

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09-10-1999 La Léoune – la visite continue

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09-10-1999 La Léoune – la visite continue

TPST: 6,5 heures /

Roro – J’en Pète – Dauby – Chbonx

Cette fois-ci, c’est la bonne. Nettoyage des trous de scellement et pose des ancrages à la résine (cette technique est beaucoup plus fiable qu’un ancrage à base de cheville à cône d’expansion). Bon, nous voilà partis vers de nouvelles aventures, sans réserve de carbure comme de bien entendu. Chbonx ayant jugé bon de la laisser à la base du puits.
Nous avons remonté la petite cascade, puis crapahuter jusqu’à plus soif, loin… La progression dans les méandres n’en finit jamais, elle est néanmoins entrecoupée de petites pauses, où l’on peut se tenir debout, à la manière d’un plantigrade bipède. De splendides fistuleuses interpellent le regard, même les spéléos les plus lourdo s’arrêtent. Certaines atteignent 70 à 80 cm, et sont translucides.
C’est une très belle course spéléo, sans trop de difficulté. Pour continuer très loin, la bouffe, l’eau et le carbure sont indispensables. La progression avec des kits doit être des plus éclatantes.

 

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25-09-1999 rivière souterraine de St Christophe

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25-09-1999 rivière souterraine de St Christophe

TPST: 4 heures /

Roro – J’en Pète – Dauby – Chbonx

A bien y réfléchir, cela faisait 5 ans que nous n’avions pas pu descendre dans cette rivière souterraine des Deux Sèvres. L’explication est simple : il y a cinq ans, l’entrée de la cavité se limitait à la résurgence. Il fallait alors pas mal de conditions pour tenté de passer le passage bas (notre photo). Tout d’abord, il faut vider la réserve d’eau de l’ancien lavoir (durant 2 heures), espérer que le débit de la rivière soit très faible et avancer droit devant, sans pouvoir regarder où on va durant 30 m. Bref, à moins d’un coup de chance de la météo, et l’inconscience de quelques spéléos, on peut passer. Cette année, nous sommes passé par la nouvelle entrée artificielle, qui donne directement dans la rivière.

Le puits d’accès est constitué de buses en béton posées les unes sur les autres, sur environ 7 m. Le parcours dans la rivière est aisé, sans difficulté.
On trouve des cristaux de gypse, ainsi que de la calcite, bien évidemment.
Quand on est descendu le temps n’était pas particulièrement au beau. Quand nous avons fait demi tour pour sortir, Groro a fait remarquer aux spéléos présents que la couleur de l’eau est devenu très sombre et dégueulasse. A cela, Chbonx l’expliquait par le simple fait que Dauby était devant nous. Mais pourquoi Dauby trouvait donc bizarre d’avoir de l’eau jusqu’au genou, alors qu’à l’aller les bottes prenaient pas l’eau? A la base du puits, c’était le déluge… et la crue était bien là.

 

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11-09-1999 La Léoune

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11-09-1999 La Léoune

TPST: 3,5 heures /

Roro et JP

Pour nous, il s’agissait de trouver le passage qui donne dans les grands volumes. C’est donc sans réserve de carbure, ni bouffe, ni eau, que nous abordions une nouvelle fois ce gouffre. Le but avoué, c’est fois ci, était la pose de broches d’ancrage à sceller en partie basse du puits forcé de l’entrée. N’en déplaise à certains, mais nous avons pensé que s’agissant d’une grande classique lotoise, il se devait d’y avoir un équipement de puits quasiment irréprochable. Ceci étant, nous avons donc percé puis, tenté de sceller les « RING » dans leurs réservations. Nous en tirons une règle de sécurité importante : ÉVITER D’EXPOSER LA RÉSINE DE SCELLEMENT AUX CHALEURS DE L’ÉTÉ (T>35°C), ça vous évitera de trouver au bout de votre pistolet d’injection, une pâte quasi liquide, et un durcisseur déjà dur. Nous avons quand même visiter l’aval de la cavité : c’est quelque peu boueux…

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