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Lot (46) – 28-06-2014 TPST: 56,5 heures Participants : Elise – Domi – Sylvain – Angou – Chonchon – Roro |
Le moment tant attendu est enfin arrivé. Rendez-vous à Issendolus, puis récupération de la clé chez Nadir (Un grand merci au passage), nous partons le vendredi pour équiper les puits. Nadir nous a précisé que le niveau d’eau est élevé, mais la décrue est amorcée.
Premier puits artificiel, 30 mètres, puis, fractio pour éviter les chutes de pierres. Petite gymnastique pour attraper les broches, puis descente en bas du puits. Regroupement de toute l’équipe, nous remontons le ressaut de 3-4 mètres, et bienvenue dans le passage de la boue. Au début, c’est à peu près sec, puis, ça devient humide, pour se transformer en véritable cloaque. Equipement du dernier puits, fractio après quelques mètres, puis nouveau fractio 8 mètres plus bas, nous sommes contre la paroi, j’installe la tête de puits, et je descends vers le fond. Le dernier puits est magnifique, 28 mètres plein gaz, débouché au plafond, les oreilles remplies du bruit de la rivière. Impossible de voir autour de soi, que du noir, Puis arrivée sur le cône d’éboulis (30 à 40 mètres de haut) de la boue, de la boue et de la boue.
A peine posé le pied s’enfonce jusqu’à la cheville dans la fange, petit quatre pattes pour remonter le talus, puis descente vers la rivière. Les cordes sont en place, il suffit de suivre les traces, ça fait des grands chlurf, bon après quelques glissades et éclaboussures, nous prenons pied dans la rivière.
Nous remontons l’amont sur quelques centaines de mètres, mais nous sommes vite arrêtés par le niveau d’eau. Nous reviendrons demain, cette fois équipés de néo. Au retour, le passage dans le pédiluve est obligatoire pour éviter de « pourrir » les cordes du dernier puits.
Une brosse est à disposition, et la remontée s’effectue au rythme de chacun. le lendemain, nous repartons, cette fois avec les néoprènes et l’appareil photo. Un très très bon WE, le gîte était génial et très confortable, l’ambiance au rendez-vous.