spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

21-01-1995 – Désob M1 et Bois Jean

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Lot (46) – 21-01-1995 – Désob M1 et Bois Jean

CRAD : Roro – JP – Zobert – Chbonx – Dauby – Zerb’

1995-01-21_03

Pose de la plaque de fermeture de M1 – Dauby et Roro

Voici vertu le temps des rires et des chants, dans I’… J’m’ai gourré ! Je voulais faire le compte-rendu de l’expédition du Lot de Janvier 1995.

Comme disait Démosthène « L’âme se façonne aux habitudes et l’on pense comme l’on vit », et grâce sera rendu à Dauby le bon qui fort de son gros camion nous a permi de philosopher pendant 10 durant. Car n’oublions jamais “le travail du matin vaut de l’or ». Ainsi donc, nous partîmes de bonne heure et de bonne humeur, munis de nos plus beaux atouts et de nos plus beaux outils « ali, alo, on rentre du boulot », comme disaient les nains – non pas ceux avec leur culotte de cuir -. Nos différents travaux, tout aussi gigantesques que ceux d’Hercule, nous ont permis d’ouvrir une nouvelle cavité et d’avancer considérablement les trous en cours. Grâce à la dextérité de Dauby, à l’intelligence toute relative de J’en Pète, à la force de Zherbi, à la technique zobienne de Zobert, à l’entrain légendaire de Chombi et de son kit préféré et à la philosophie de notre vénéré Roi – « ll n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. » comme disait Saint Paul de Tarse ; ainsi donc le visage tourné face à la caverne, nous n’avons pas encore découvert la lmière tant convoitée et vantée par Platon. Mais, qu’importe, le puits de 150 mètres, la rivière suspendue de 3 kilomètres suivie de près par le puits de 50 mètres et le lac mythique de 9 kilomètres de large pour 9 kilomètres de long n’est plus qu’à quelques encablures, ou plus exactement à quelques mètres cubes.

Et pour finir, n’oubliez pas :
Amicus certus in re incerta cernitur

dessin

Qui a dit que notre trésorier n’avait rien dans la tête?
(On le voit ici faire les comptes de la dernière sortie dans le Lot – photo J’en Pète)
Le problème est tout autre : il y a bien trop de choses dans cette tête là !

1995-01-21_01

Chbonx – Roro – Dauby – Bob (Zobert)

 

 

 

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1994 : Bilan de l’année CRAD

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Bilan de l’année 1994

bilan1994

 29-30 jan 94 – J1&M1

06 fev 94 – Blois

26 fév 94 – Milieu 1

02 avr 94 – Picastelle & St Martin

7 mai 94 – cht d’eau Tours

12 au 15 mai 94 – Milieu 1

14 juil 94 – ULM – St Sol & J1

30 juil au 15 août 94 – PSM

8 au 15 août 94 – Planagrèze

20 août 94 – grands causses – JP

24 sept 94 – Orchaise

15 oct 94 – Champdenier & St Christophe

29 oct 94 – Champdenier & Parcé

11 nov 94 – Picastelle & Cuzoul

03 déc 94 – Trogues

17 déc 94 – Téléthon – Tours

Point sur le camp PSM 1994

Le camp de cet été a été quelque peu mouvementé. Le Programme ambitieux qui était prévu n’a pas pu être tenu pour de multiple raisons:

  • Michel n’a pas récupéré les cartes au millième nécessaire à la première parte de prospection du Lapiaz;
  • Michel n’étant pas disponible pour le bivouac, il a essayé de trouver une équipe (Cossimo) pour nous épauler dans cette partie de programme. Cossimo n’était pas présent au rendez-vous et le bivouac souterrain n’a pas pu être réalisé;
  • La prospection dans l’AP311 n’a rien donné, puisque la neige a comblé la suite du réseau (environ 3 ou 4 mètres au-dessus du passage étroit);
  • La prospection de l’AP318 est en cours de ré-équipement;
  • L’AP352 ne donne rien, à priori;
  • Seul un autre puits, que le CRAD a ouvert, situé entre l’AP352 et l’AP311, pourrait donner après une bonne désobstruction.

Lassés de chercher sans rien trouver, et s’apercevant que la programme prévu ne pouvait pas se faire, le CRAD abandonne le lapiaz. Au camp de base, nous apprenons que l’équipe des poitevins avaient rebroussé chemin dans le M413, après avoir creusé dans la neige sur trente mètres. Le courant d’air qu’il avait créé avait fait fondre trop rapidement la neige qui les surplombait. Michel nous avait proposé de participer à l’explo du M413, mais après cette information, l’ensemble des membres abandonne les travaux de premières.
Afin de remonter le moral des troupes, Michel nous propose d’aller aux grandes salles de La Verna, avec un de ses copains (Nanard). Jamais aucun membres du club n’a autant couru dans des cavités. Cette sortie peut se résumer par: course à pied sous terre, ou comment énerver tout le monde en une journée (Clark a pissé sur la voiture à Nanard).
La soirée qui a suivi cette journée a permi de faire le point:

  • Aucun programme précis n’avait été prévu;
  • L’hiver dernier avait été exceptionnel au niveau de l’enneigement;
  • L’ensemble du club s’est reposé uniquement sur Michel;
  • Il n’y avait rien de vraiment planifié pour la dernière semaine du séjour.

Après une rapide consultation, et une bonne nuit de sommeil, le club décide de faire un canyon puis de plier le camp à l’issue. Nous avons donc passé 7 jours dans les Pyrénées, à la PSM, sans avoir effectué réellement de spéléo. La suite du camp s’est déroulée dans le Lot, avec un effectif réduit. Nous avons réalisé autant d’heures dans la Lot en 3 jours, qu’en 7 jours dans les Pyrénées.

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1992 à 1993 : Bilan de 2 années CRAD

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1992 à 1993 : Bilan de 2 années CRAD

CRAD 1992 : Roro, J’en Pète, Ramuncho, Nono, Roland, Freddy, Domi, Xavier, Dauby

CRAD 1993 : Roro, J’en Pète, Laurent & Morgane, Roland, Freddy, Domi, Xavier, Dauby, Bobert, Michel, Mathieu, Plomb, Christophe

1993 : ACCÈS AUX PHOTOS – partie 1  /  ACCÈS AUX PHOTOS – partie 2 
Charente (16) – Fosse Mobile / Sabbat / Saulnière / Gratte Chèvre / Moradies
Indre (36) – Pailler / Chabot / Hyène / Poirelle
Indre & Loire (37) – Écorcheveaux / Montrésor / Chateau d’eau (Tours)
Lot (46) – Cloupman / Picastelle / Crouzate / Igue du Loup / Viazac / Cuzoul / Planagrèze / Igue Noire / Drapeau / Réveillon / Les Combettes / Montfouilloux / La Pucelle / Gibert I / Brantite I & II / Lacarrière (Larcher)
Vienne (96) – Trogues (Four à chaux)
Loir & Cher (41) – Orchaise / Parcé
Pyrénées Atlantique (64) – PSM Traversée

Histoire d’un club

(ou comment tuer l’ennui sans emmerder son prochain)

L’année 1993 est marquée par le premier renouvellement du conseil d’administration du club, les élections aboutissent à la composition suivante du bureau pour une durer de 2 ans :

  • Président RORO 1er Notre Bien Aimé Roy
  • Vice-président Frère Perruche Xavier
  • Secrelaire J’en Pète le Bienheureux
  • Trésorier Daubie Le Magnifique

L’année nouvelle commence par une rencontre du troisième type avec un olibrius nommé Michel (Bracquemond pour ceux qui ignoraient son patronyme). Avec iui commence une année dont nous ne soupçonnons pas encore quelle sera exceptionnelle. L’objectif de l’année est fixé par Michel qui nous offre la traversée Tête-Sauvage-Le Verna pour le mois de septembre. L’objectif étant fixé, il nous appartient de mettre en place un programme de formation technique et physique pour la fin de l’année. Plusieurs week-ends dans le Lot nous permettent de découvrir en cercle restreint des cavités qui hier encore nous rebutaient. Durant ces différentes sorties, nous découvrons successivement VIAZAC, MONTFOUIILOUX, LA CARRIÈRE et LA PUCELLE. Les exercices physiques ne nous empêchent cependant pas de penser, et c’est au cours d’un de ces week-end que sera établie la grille d’évaluation « des cavités par le CRAD, grille qui permet de classer les cavités en fonction de leur esthétique, de leur aspect technique ou de l’aspect physique de la progression. La grille est la suivante :
SB : Sévèrement Burné
TD : Trou de Daube
PNPC : Particulièrement! Nul, Particulièrement Con
NAC : Nul À Chier.

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bilan1993

Afin de mieux préparer le camp du mois de septembre. un camp de 15 jours est organisé dans le Lot au cours mois d’août. Les cavités s’enchainent, BRANTITE 1 et 2, IGUE NOIRE, DRAPEAU, PICASTELLE, LIMOGNE, COMBETTES, RÉVEILLON, LA PUCELLE (2 FOIS), SÉNAILLAC, CROUZATE, VIAZAC et LA CARRIÈRE. Au terme du camp, Daubie nous démontre sans sourciller, toutes les règles de la pesenteur, après le mini raz de marée dû à sa chute, nous constatons les dégâts:
– une combine déchirée, le roche fracturée à plusieurs endroits, une aceto éteinte. MES affaires qui étaient dans le kit toutes mouillées !!! et une épaule de déboîtée. Daubie heureux ne fera pas la traversée, mais remontera tout seul comme un grand garçon les 7 puits de la cavité en gémissant comme une vraie gonzesse (m’image de la quatrième dimension de Daubie en tutu pourrait bien venir de là !).
Le CRAD vient de vivre son premier autosecours en spéléo. Le camp dans le Lot se termine avec la découverte de Bois de Jean et de Bois Milieu n°1 qui après une journée entière de désob paraissent prometteurs.
Le mois de septembre nous arrive très vite et nous nous retrouvons sur le massif de la Pierre Saint Martin que nous découvrons grâce à Michel, pour la première fois (CLARK, NICOLAS, MAEL, ROLNUCHE, FREDDY, DOMINIQUE, J’EN PÈTE et RORO). Les premiers jours sont destinés l’acclimatation. Nous participons à une séance de prospection avec les Poitevins que nous venons de rencontrer (GARNUCHE, FRANÇOIS et ANTOINE).

Durant le phase de préparation, nous visitons les grandes salles de le Verna, puis le jour tant attendu arrive, les poitevins ferons le traverses avec nous. Le groupe est donc composé : NICOLAS, MICHEL, GARNUCHE, FRANÇOIS. ANTOINE, ROLNUCHE, FREDDY,  J’EN PÈTE et RORO. Que dire de plus que ce qui a déjà été dit sinon que l’eau est beaucoup plus froide ou beaucoup moins chaude que celle de LA PUCELLE, que le courant d’air est tel, qu’il vous gèle les oreilles et les mains comme la bise d’un mois de janvier. Les poitevins qui n’ont que 2 néos pour 3 gaillards improvisent une technique de progression en milieu humide, qui si elle manque d’esthétique, n’est pas dépourvue d’efficacité. FRANÇOIS est juché sur les épaules de GARNUCHE ou  d’ANTOINE, et maintien les sacs hors de l’eau. Lorsque le niveau est trop important on gonfle le FORMIDABLE CANOT des p’tits gars du CRAD. La seule perte sur l’itinéraire nous amène dans une trémie gigantesque où nous devons nous retenir de péter ou d’éternuer pour ne pas risquer d’enterrer les joyeux driiles qui nous suivent dune notre escapade.

Dans le trop fameux tunnel du vent J’EN PÈTE nous fera une démonstration de ses talents de bon nageur en pulvérisant le record du 50 mètre nage libre, en allant récupérer le canot resté coincé en plein milieu du tunnel (Age quod agis).

L’année se termine sur un temps CRAD de plus de 1 000 heures, ce qui permet d’approcher des temps individuels de la barre des 200 heures annuelles.

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1 au 5-09-1993 – PSM Traversée Tête Sauvage => La Verna

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Pyrénées Atlantiques (64) – 1 au 5-09-1993 – PSM Traversée Tête Sauvage => La Verna – Remontée des grandes salles

TPST: 19h00

CRAD : JiPi, Bob, Freddy, Roro, Rolnuche, Michel, Clark, Domi
SCP : GARNUCHE, FRANÇOIS, ANTOINE

Avant toute chose: -1000 m et 19 heures sous terre c’est beau, mais on soufre. Cette escapade dans les Pyrénées-Atlantiques nous fait découvrir un du plus gond réseau souterrain du monde. On a fait la connaissance d’une équipe anglaise, et vu plusieurs équipes françaises. L’ambiance dans le refuge est très conviviale, tout le monde parle de ses exploits et de ses découvertes dans le massif de La PSM, sans parler de fermer la cavité avec des clés. ou de protéger les deux chauve-souris et les quelque: araignée: qui se sont égarées par mégarde comme cela se passe chez nous (Chabot, Hyène, peut-être Pailler). Ce court séjour nous a permis aussi de rencontrer le Spéléo Club de Poitiers et de lier des contact.

 

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4 Août 1993 – Rivière souterraine de Lacarrière (Larcher)

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Lot (46) : 04-08-1993 Camp spéléo – Rivière souterraine de Lacarriète

CRAD 1993 : Roro, J’en Pète, Freddy, Domi, Dauby, Clark

Durant ce camp, nous avons pu prendre conscience que bien préparer son équipement avant le départ sous terre, assurait de partir en sécurité. Malgré tout, le risque sous terre n’est pas nul, n’oublions que ce milieu est hostile, et l’accident peut arriver sans prévenir. Ainsi Laurent (trésorier), a fait une chute, lors d’un passage en opposition, d’environ 1,50 m, et a chuté dans l’eau. Cette petite chute s’est produite à -100 m, seul petit problème: une épaule déboîtée. La remontée n’a pas été sans douleurs puisque l’ensemble de l’équipe avait décidé de remonter à la surface sans déclencher les secours. Cet accident a révélé que certains membres dt club sont capables de gérer un accident rapidement. En moins de 5 heures Laurent et le reste de l’équipe sont sortis de Lacarrière. Le médecin du spéléo secours qui s’est occupé de Laurent au SAMU de Cahors nous a indiqué que le temps d’invention en cas de déclenchement de secours, est de 7 à 8 heures pour sortit. Cette information nous a confirme notre bonne démarche pour cet accident.

Ce camp dans le Lot nous a permis de progresser en technique, mais quelques efforts restent cependant à produire, notamment au niveau de l’équipement de puits. Il faudrait que chacun soit à même d’équiper un puits correctement (sans frottement).

La vidéo qui fait la synthèse de tout ça

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1992 : Bilan en photos

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1992 à 1993 : Bilan de 2 années CRAD

CRAD 1992 : Roro, J’en Pète, Ramuncho, Nono, Roland, Freddy, Domi, Xavier, Dauby

CRAD 1993 : Roro, J’en Pète, Laurent & Morgane, Roland, Freddy, Domi, Xavier, Dauby, Bobert, Michel, Mathieu, Plomb

1992 : ACCÈS AUX PHOTOS

  • Lot (46) – Cloupman / Picastelle / Crouzate / Igue du Loup / Truffin / Jonquille / Cuzoul / Planagrèze / Igue Noire / Drapeau / Réveillon / Grotte des Combes
  • Charente (16) – Fosse Mobile / Sabbat / Saulnière / Gratte Chèvre / Moradies
  • Indre (36) – Pailler / Chabot / Hyène / Poirelle
  • Indre & Loire (37) – Ecorcheveaux / Montrésor
  • Vienne (96) – Trogues (Four à chaux)
  • Loir & Cher (41) – Orchaise / Parcé /  La bosse
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Entraînement dans la cave chez Roro

 

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1991 – Bilan de la première année du CRAD

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Indre & Loire (37) – Avril à Août 1991 – Bilan de la première année du CRAD

CRAD : Roro – JP – Raymond – Xavier – Nono – Dominique – Clark (sympathisant à la cause)

Histoire d’un club

(ou comment tuer l’ennui sans emmerder son prochain)
Ramuncho_2

Ramuncho

Le siège du CRAD sera installé chez Ramuncho à Souvigné. et Raymond, J’en Pète et Rodolphe seront les premiers membres du club. Nono sera trésorier, Rodolphe président, J’en pète secrétaire et Raymond vice président.
1991, année nouvelle, première année de fonctionnement pour le CRAD. les initiations en région N reprennent sur un rythme d’enfer; pour diversifier les plaisirs, on pratique de la varappe sur le Lac des Cygnes de Chabot (région N). On repart en Charente pour refaire la Fosse Mobile, Raymond n’étant pas là, Rodolphe équipe pour la première fois. Rien n’a été laissé au hasard, les bandes de chantier ont été découpées pour permettre un meilleur repérage dans le labyrinthe. On descend dans Gratte-Chèvre et dans Saulniere au cours d’un week-end.

Xavier

Xavier dit Frère Perroche

Les soirées d’hiver sont occupées à équiper la cave de Rodolphe en terrain d’entraînement. le plafond est intégralement spité afin d’autoriser une traversée intégrale sans poser le pied par terre. Le concept est intéressant. les premiers essais, nous interdisent tous mouvements des bras pendant près d’une heure. Par la suite, on peaufine l’entraînement, de la simple traversée « classique », on évolue avec un kit, puis en néo de 5 mm, puis -nec plus ultra- on prend les chronos. Le temps moyen est de l’ordre de 23 minutes, le temps SCRATCH est de 16’23 ». il est la propriété de J‘en Pète. Le record n’a pas encore été battu. En dehors. de cet aménagement d’intérieur, le club se convertit aux travaux manuels dans le but de fabriquer des kits (toiles de bâche et sangles sont au programme). Nono qui, après avoir pensé et conçu son kit, y appose sa griffe légendaires CRADE, Clark sauvera les meubles en intervenant sur la manière dont Nono orthographie le nom du club.

Saulnière - Charente

Saulnière – Charente

Au-delà des sorties ponctuelles dans la région N et en Charente, le club après avoir étudié les disponibilités de chacun, envisage l’organisation de son premier camp d’été. Par l’intermédiaire des scouts en short {je ne sais s’ils s’épilent pour courir plus vite dans les taillis, NDLR), nous (Xavier et Dominique ont pris leur
licences) découvrons le Karst de Gramat (premier camp juillet 1991 – du 16 au 20) et nous faisons la connaissance de Jean-Louis, de Jacky et toute leur petite famille. Notre vocabulaire d’habitude si riche, s’étoffe d’un nouveau concept, celui d’IGUE. Le camp est installé en retrait des installations scouts afin d’éviter toute interférences entre eux et nous.

Nos journées se déroulent en découvertes et prospections ô combien enrichissantes. Nous passons une journée entière à chercher l’igue de Drapeau. La Brauhnie nous offre ses multiples facettes, ses chemins creux et défoncés qui sont si charmants en R18. Nono fait de la prospection avec J’en Pète qui doit descendre écarter les branches pour éviter de rayer la peinture de la CLIO. Nous passons devant Planagrèze, Viazac et Momfouilioux qui pour le moment ne représentent que des mythes totalement irréalisables.
Le mois de juillet 91 nous permet quand même de réaliser des cavités telles que Bramarie, Crouzate (Rodolphe et Xavier s’y engagent seuls, Nono était bloqué par un torticolis. La sortie de Crouzate est mémorable, Nono tirait la gueule et J’en Pète qui arrivait de Châteauroux partageait notre sentiment de réussite) et Drapeau.

Roro en train d'équiper l'igue de drapeau 1er camp spéléo CRAD - Août 19921991-bilan_04L’ambiance est au beau fixe, si ce n’étaient les interventions intempestives et répétées de Clark et de son humour – en a-t-il vraiment? – se gaussant de nous voir chercher Drapeau une journée durant.
L’expérience étant concluante, il est décidé de repartir en Août dans le Lot. Le second séjour est planifié du 14 au 18 Août, le camp nous permet de refaire la grotte Des Combes, le Cuzoul de Sénaillac, Crouzate. Drapeau, Bramaric et Réveillon le réseau actif.

programme91L’année 1991 se termine sur un temps global supérieur à celui de l’année 1990 (337 heures CRAD pour 237,5 heures extérieurs), sans que pour autant l’un d’entre nous dépasse la barre des 100 heures annuelles.
Point bénéfique. le temps du club à 6 est supérieur au temps réalisé par les extérieurs. L’année 1991 sera marquée par la première PREMIÈRE du club, une journée entière de boulot pour atteindre la cote -10 en fin de journée et buter sur un tapis de petites pierres et une odeur effroyable.

ACCÈS AUX PHOTOS

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1991 – Création du CRAD

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Indre & Loire (37) – Mars 1991 – Création du CRAD

CRAD : Roro – JP – Raymond – Nono & Domi

Histoire d’un club

(ou comment tuer l’ennui sans emmerder son prochain)

Les initiations en région N succèdent aux initiations avec les étudiants de l’EFS (Jôme et sa bande). Les enchaînements de cavités avec les néophytes sont de plus en plus sophistiqués, de la simple sortie à Chabot, on obtient une rotation par groupe sur un week end du style Montrésor / Chabot / Hyène et Poirelle.

Les soirées au camping sont longues mais ô combien animées, les records succèdent aux records. Ramuncho nous invite à partager le hareng fumé réchauffé au feu de bois, Jôme nous prévoit des quantités astronomiques de bière, qui nous amènent à penser un instant qu’OBERNAI serait le sponsor officiel du pseudo-club que nous formons.

1er campement près de Poirelle - juin / juillet 89

1er campement près de Poirelle – juin / juillet 89

Cette année 1990 est l’année du rodage, on organise plus de sorties d’initiation que de véritables sorties spéléo. La Charente reste la préoccupation première du club qui y descend pour la seconde fois à la Toussaint pour visite Fosse Mobile, Sabbat et Gratte-Chèvre. En 1990, on découvre les attraits de la topo, en répétant les sorties dans le four à chaux (région N), ces multiples visites permettent au moins de prendre de l’assurance.
1990, première véritable année de spéléologie, le « club » réalise près de 223 heures de « Temps Passé Sous Terre » – 102,5 heures de spéléo, le temps individuel le plus important est de l’ordre de 60 heures pour l’année, du jamais vu! On a emmené près de 50 personnes (uniquement les étudiants de l’EFS) qui réalisent près de 280 heures de TPST. Le pseudo club commence à prendre de l’importance eu égard aux 500 heures globales, quel vertige !

Montrésor - 27 janvier 1990 - Malain - Ramuncho - Rudy

Entrainement viaduc (86)

Roro - Ramuncho - J'en Pète Rancogne (16) novembre 1990

Rancogne 16/11/1990

1991 s’annonce encore plus grandiose, on se prend à rêver à de grandes découvertes, à des temps individuels dépassant les 100 heures annuelles, que de projets, quel programme !

Cette nouvelle année commence pourtant assez mal, le GSM nous annonce qu’il refuse d’avoir sur ses listings des gens qui ne font même pas l’effort d’assister aux réunions et qui n’ont jamais participé à aucunes sorties du club. Les rêves sont un instant brisés, Nono prend sa licence au Spéléo Club de Tours ; le prix fait reculer les autres.
L’hiver 90-91 est morose, on pense aux sorties de l’année dernière, sans savoir si nous pourrons continuer sur la même lancée cette année. Jôme multiplie les appels pour organiser de nouvelles sorties, et nous (Rodolphe, JP et Raymond) ne sommes toujours pas fédérés.

Fosse mobile - salle Sud J'en Pète - Roro - Ramuncho novembre 1990

JiPi Ramuncho et Roro – Fosse Mobile Salle Sud 11/1990

En mars 1991, la décision est prise, plutôt que de parasiter les clubs existants, plutôt que de supporter une ambiance qui nous est étrangère, nous créerons notre club. Nono récupère les statuts du SCT et son règlement intérieur et Rodolphe rédige les statuts du club, dont on n’a pas en trouvé le nom. Ce dernier est l’objet de recherches scientifiques et intellectuelles approfondies qui, du Spéléo Club Souvigné, à Gremlins Spéléo Club en passant par Groupe Spéléologique Tourangeau, Spéléo Club Indre & Loire, Spéléo Club Centre, Sea Sex & Spéléo, Groupe de Recherche Investigations Spéléologiques (GRIS), Réseau Actif Spéléo (RAS), Les Siphons, les Neutrons, Club Résurgences Avens Dolines nous permettent d’arriver au fameux :

CLUB RÉSURGENCES AVENS DIACLASES
Ad Augusta per Angusta.

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15-08-1989 – Chabot – Les Prémices du CRAD

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Indre (36) – 15-08-1989 – Chabot / Hyène / La Poirelle

Loir & Cher (41) – 01-10-1989 – Parcé – Les Prémices du CRAD

CRAD : Roro, J’en Pète, Ramuncho, Nono

Histoire d’un club

(ou comment tuer l’ennui sans emmerder son prochain)

 
En 1989. après avoir « travaillé » ensemble pendant près de 3 ans, Alain Tessonneaud (dit NONO) et Rodolphe Maljean décident avec l’aide de Jean-Pierre (dit J’en Pète) et Raymond Maljean (dit Ramuncho), de pratiquer un sport qui leur permettra de satisfaire un besoin de mouvement, de sensation et de frisson. Le choix se porte sur la spéléologie, parce que certains en ont déjà pratiqué, en dilettante certes, mais ce sport répond le mieux à leurs attentes, et il offre plus que le golf (pouf pouf je ris] ou que le tennis.
Rendez-vous est pris pour le 15/08/89 pour effectuer la première sortie spéîéologique, participeront à cette sortie Ramuncho, NONO, J’en pète. Roro et Dominique qui n‘est pas encore la femme à Roro. Le programme est tout à fait modeste, Chabot, Hyène et la Poirelle en région N. Le premier test est concluant et permet de prendre ses marques et de déterminer les besoins en matériel de chacun (déjà des histoires de fric). Il n’existe pas à ce moment d’entité club, et personne ne songe réellement à en créer un. On se contente de pratiquer la spéléo, le reste suivra. En fin d’année, on part pour Parcé (région N) avec son célèbre départ de nuit,son puits d’entrée et son non moins célèbre réseau fossile.
1991-création_CRAD_04

Roro – Ramuncho – J’en Pète et Nono (qui prend la prend la photo)

Expérience ô combien planante et enrichissante, qui permet quand même de caler le désir de pratiquer la spéléo. La fin de l’année survient avec une trêve hivernale qui doit permettre de mûrir les décisions et desserrer les cordons de la bourse.

L’année 1990 commence avec une nouvelle exigence, celle de faire reconnaître la pratique de la spéléologie au niveau de la Fédération Française de Spéléologie. Nos 4 olibrius décident donc d’adhérer au Groupe Spéléo Manceau afin d’avoir une licence et une assurance pour l’année en cours. Cette année 1990, sera l’année des découvertes, première descente en Charente ; Fosse Mobile «Salle Sud via l’étroiture de l’aigle – perte itinéraire dans le labyrinthe (glande 2 heures) – dévissage de Roro à la sortie – ; Rancogne et son célèbre TROHU qui ne sera pas franchit ; Rameaux et Renard et leurs formidables galeries de géants ; tout cela au cours d’un seul Week-end.
bilan1989

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